L’ancien international russe Pavel Mamaev a récemment fait l’éloge du milieu de terrain du CSKA Moscou, Matvey Kislyak, allant jusqu’à le comparer à l’une des plus grandes stars actuelles du football mondial : Jude Bellingham, le prodige du Real Madrid et de la sélection anglaise.
Dans une interview donnée à la presse russe, Mamaev a exprimé son admiration pour le jeune joueur, saluant son intelligence de jeu, sa technique et son potentiel exceptionnel. « Quand je regarde Kislyak jouer, j’ai l’impression que son potentiel est supérieur à celui de ses pairs. Son potentiel est immense. C’est le footballeur russe le plus talentueux actuellement », a-t-il déclaré. Matvey Kislyak, encore très jeune, s’est imposé comme une pièce importante du milieu de terrain du CSKA. Grâce à sa vision du jeu et à son aisance technique, il attire déjà l’attention des observateurs européens. Pour Mamaev, ce talent précoce ne fait que confirmer que la Russie possède encore des jeunes capables de rivaliser avec les meilleurs du monde, à condition de les accompagner correctement dans leur progression.
La comparaison de Pavel Mamaev avec Jude Bellingham n’est pas anodine. Le milieu anglais est aujourd’hui considéré comme l’un des joueurs les plus complets de la planète. À seulement 22 ans, il domine le jeu du Real Madrid et s’impose comme un leader technique et mental dans l’un des plus grands clubs du monde. Mamaev voit en Kislyak des qualités similaires : intelligence de jeu, endurance, engagement et compréhension tactique. « En termes de potentiel, de caractère et de compréhension du jeu, je le comparerais à Bellingham actuellement », a-t-il précisé.
Selon lui, Kislyak n’a pas encore atteint le niveau de maturité du joueur anglais, mais il en possède toutes les bases. « Il a encore besoin de mûrir, d’acquérir de l’expérience et de l’audace », a ajouté Mamaev. Cette remarque souligne le fait que, pour passer un cap, le jeune joueur devra sortir de sa zone de confort et s’imposer face aux grands clubs du championnat russe, voire européen, dans les années à venir.
Le plus grand compliment reste sans doute lorsque Mamaev évoque la polyvalence du jeune milieu : « Bellingham est probablement mon joueur préféré au monde en ce moment : il joue en pointe, mais il est capable de faire des tacles glissés. Kislyak, lui aussi, a cette capacité à comprendre le jeu dans toutes ses dimensions. »Les propos de Mamaev traduisent aussi un espoir plus large : celui de voir émerger une nouvelle génération de talents russes capables de ramener le football du pays au premier plan. Depuis plusieurs années, la Russie peine à produire des joueurs capables de s’imposer sur la scène internationale, notamment après l’isolement sportif lié aux sanctions et aux restrictions de compétitions européennes.
Matvey Kislyak incarne donc plus qu’un simple espoir pour le CSKA Moscou : il symbolise la renaissance possible du football russe. En se distinguant par son style de jeu dynamique, sa lecture du terrain et sa capacité à influencer le tempo du match, il attire déjà l’attention de clubs étrangers et des recruteurs européens. Les supporters du CSKA voient en lui un successeur potentiel aux grands noms du passé, tels qu’Igor Akinfeev ou Alan Dzagoev. À seulement 21 ans, il démontre une maturité impressionnante et une volonté constante de progresser. Sous la direction de son entraîneur, il continue d’affiner son jeu offensif, tout en apprenant à mieux gérer les transitions défensives, un domaine où Bellingham excelle.
Être comparé à Jude Bellingham représente à la fois un honneur et une lourde responsabilité. L’Anglais est aujourd’hui un modèle de professionnalisme, d’intelligence tactique et de détermination. Pour Kislyak, suivre un tel chemin nécessitera une rigueur constante et une ambition sans faille.
Pavel Mamaev insiste sur le fait que le jeune joueur devra éviter de se reposer sur son talent. « Le talent seul ne suffit pas. Il faut de la discipline, du courage et la capacité de supporter la pression. » Des mots qui rappellent la trajectoire de Mamaev lui-même, autrefois considéré comme l’un des milieux les plus prometteurs du pays avant que sa carrière ne prenne un tournant difficile. Si Kislyak parvient à combiner sa technique naturelle avec une mentalité de travail inspirée de joueurs comme Bellingham, il pourrait devenir un atout majeur non seulement pour le CSKA, mais aussi pour la sélection nationale.
